L’épine de Lenoir

L’Épine de Lenoir.

Quelle est la différence entre l’Épine de Lenoir et la Fasciite Plantaire .

L’Épine de Lenoir est une excroissance osseuse qui se forme sous le talon. Cette excroissance provoque une douleur qui est surtout ressentie en marchant ou en position debout. Elle est souvent accentuée après un repos prolongé. La douleur est rarement ressentie au repos, voir complètement absente.


La Fasciite Plantaire.

La fascia plantaire peut être présente sans Épine de Lenoir. La fascia plantaire est une membrane fibreuse sous le pied. Son rôle est de soutenir l’arche plantaire du pied. Elle peut se déchirer de son attache au talon et c’est alors que survient la fasciite plantaire.

Causes possibles

Les causes possibles pour ces deux problèmes sont multiples :. 

1- Une pratique intensive de sports (jogging, course à pied, tennis, etc.).

2- Un surplus de poids.

3- Marche ou station debout prolongée, surtout sur des surfaces dures.

4-Chaussures inadéquates.

5- Toute autre activité intensive qui exige une demande importante sur la plante des pieds.

Traitement

En acupuncture, le taux de réussite est exceptionnel !  Il est excessivement rare que les traitements n’apportent aucun changement. Les résultats sont rapides – souvent probant après le premier traitement – et durables.  On peut traiter par aiguilles ou par laser, mais dans tous les cas, le laser sera utilisé pour accélérer le processus d’amélioration. Comme dans la majorité des problèmes :  plus vite traité, plus vite réglé !  Personnellement, j’ai traité de ces problèmes qui étaient présents depuis longtemps et j’ai obtenu des résultats surprenants.

Si vous avez des questions concernant ces symptômes ou tout autres problèmes, il me fera plaisir d’y répondre.

Vous voulez en savoir plus sur l’acupuncture?

Acupuncture: le mystère de son effet antidouleur dévoilé

acupuncture

Bien que l’acupuncture soit reconnu maintenant par l’OMS et indiquée dans le traitement de la fibromyalgia, de l’asthme ou des migraines et qu’elle est utilisée pour réduire la douleur depuis plus de 4 000 ans, les mécanismes impliqués dans cet effet analgésique demeurent encore largement incompris. Une étude  parue dans la revue Nature indique que l’insertion et la manipulation des aiguilles provoquent le relâchement local d’adénosine, un neurotransmetteur doté de propriétés antidouleur.

L’acupuncture (du latin acus, pointe et punctura, piqûre) est utilisée depuis au moins 4 000 ans par la médecine traditionnelle chinoise pour rétablir la santé et soulager la douleur. L’acupuncture est une pratique fort complexe, basée sur la perception chinoise que l’énergie vitale d’un être humain (le Qi) circule par des Méridiens qui relient les différentes parties du corps.

Selon cette théorie, l’insertion d’aiguilles très fines à des endroits bien précis permet d’accéder à ces méridiens et ainsi rétablir l’équilibre énergétique de la personne et corriger certains désordres, notamment la douleur. Même si les bienfaits de l’acupuncture sont généralement considérés avec méfiance par la médecine occidentale, il n’en demeure pas moins que cette technique est utilisée avec succès par un nombre toujours croissant de personnes au niveau mondial.

D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’acupuncture comme étant efficace dans le traitement d’au moins une vingtaine de maladies, en particulier la fibromyalgie, l’asthme et les migraines.

Une aiguille d’acupuncture provoque la libération d’une molécule antidouleur

Une bonne partie de la méfiance des Occidentaux envers l’acupuncture provient de l’absence de données scientifiques sur les mécanismes biochimiques qui pourraient participer aux effets positifs de cette technique.

Dans un article publié dans le prestigieux Nature Neuroscience, une équipe de chercheurs américains de l’Université de Rochester comble cette lacune en apportant une démonstration que l’insertion des aiguilles provoque des changements spectaculaires dans les niveaux de certaines molécules antidouleur.

En utilisant des souris comme modèles, ils ont tout d’abord remarqué que l’implantation et la rotation d’une aiguille au point « zusanli » (un des 365 points d’acupuncture classiques, situé près du genou) provoquaient une hausse extraordinaire (plus de 20 fois) de la quantité d’adénosine relâchée par les cellules musculaires.

Cette augmentation est corrélée avec une résistance accrue des animaux à la douleur provoquée par la chaleur ou encore par une blessure au nerf sciatique, suggérant un rôle de cette molécule dans les effets antidouleur de l’acupuncture.

Cette participation de l’adénosine relâchée suite à l’implantation des aiguilles est également bien illustrée par l’absence de bénéfices de l’acupuncture lorsque les animaux sont traités avec un médicament qui empêche l’adénosine d’agir au niveau des neurones impliqués dans la transmission de la douleur.

L’acupuncture dans le traitement de symptômes inflammatoires

Ces observations suggèrent donc que la légère destruction des cellules musculaires et du tissu conjonctif suite à l’implantation et à la manipulation des aiguilles d’acupuncture entraîne la relâche d’adénosine à proximité de certains nerfs et un effet analgésique. L’adénosine est aussi reconnue comme une molécule dotée de propriétés anti-inflammatoires et sa libération pourrait donc également expliquer les succès de l’acupuncture dans le traitement de certains désordres inflammatoires comme les tendinites.

L’adénosine étant rapidement dégradée suite à sa relâche à l’extérieur des cellules, cette découverte soulève également l’intéressante possibilité que l’efficacité de l’acupuncture pourrait être améliorée par l’utilisation parallèle de médicaments qui ralentissent sa dégradation.

Sources:

https://www.pressesante.com/acupuncture-antidouleur/

Goldman et al. Adenosine A1 receptors mediate local anti-nociceptive effects of acupuncture. Nat. Neuroscience

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